« Ce qui compte avant tout, c’est la motivation des élèves, leur envie.
Tout ceci relève de l' aventure collective ».
Le défi de la méthode consiste à entretenir un niveau de motivation élevé chez l’élève. Lui donner le sentiment de progresser dans l’exploration de sa musique, de faire vibrer sa fibre musicale, peu importe sa couleur. Une fibre qui lui permettra de tisser des liens profondément humains, tant avec le professeur, qu’avec les membres du groupe.

« on n’apprend pas à lire a un enfant avant qu’il ne sache parler. »

Cette citation de Marc Loopuy est éloquente. Avant de se briser les méninges sur l’apprentissage du solfège, apprenons à «parler » musique. A maîtriser les codes et les nuances de chaque univers musical. D’autant que le solfège, discipline exigeante et abstraite a tendance à éloigner de nombreux jeunes de la musique. Le solfège entre en scène plus tard, lorsque le musicien est prêt.

La transmission se fait par l’oralité ou par l’écrit, selon le choix des musiciens.

La musique, qui existe depuis des temps immémoriaux, s’est d’abord transmise oralement.
Qu’elle soit occidentale ou orientale, la transmission orale est fondamentale dans son enseignement. S’imprégner d’abord. Retranscrire après. Une fois que la musique est en nous, qu’on la ressent.

« L’accord parfait n’est qu’une théorie occidentale. La perfection n’est pas dans les accord »

C’est une excellente chose cette transversalité.
Les musiques contemporaines, actuelles, traditionnelles sont des catégories liées au temps. C’est normal car la musique est aussi du temps de substitution matérialisé par le son.
La musique traditionnelle se prête à l’enseignement en raison de son authenticité, de la puissance de sa flamme. La transversalité entre les genre musicaux est bénéfique. Elle élargit la palette des sons, des rythmes et des harmonies. Elle permet de révéler le mystère de la Musique, légèrement confié aux musiciens mais qui appartient au vent léger